Les byōbu (屏風 , littéralement « murs de vent ») sont des paravents japonais faits de plusieurs volets articulés, en général par paire.
Comme leur nom l’indiquent, ils ont pour but originel d’empêcher le vent de souffler dans les pièces.
Le paravent permet de créer des séparations, protéger des regards et des courants d’air ou d’atténuer la lumière, mais sa surface claire ou réfléchissante, lorsqu’elle est recouverte d’or ou d’argent, permet aussi de réfléchir la lumière, parfois ténue, en provenance de l’extérieur ou de l’éclairage que procurent les bougies ou les lampes à huile. Il offre la possibilité d’articuler de manière intéressante le volume de la pièce.
Ils sont introduits au Japon au viiie siècle, quand des artisans japonais commencent à fabriquer leurs propres byōbu, alors hautement inspirés de leurs modèles chinois. La structure et la conception des byōbu, tout comme leurs techniques et les matériaux utilisés, varient avec les différentes périodes de l’histoire du Japon.